LA FÉCONDATION IN VITRO   

La fécondation in vitro, couramment désignée par l'acronyme FIV, offre une solution innovante et technologique aux défis de l'infertilité rencontrés par les couples aspirant à la parentalité. Les étapes cruciales de la FIV englobent : La prise d’hormones pour la préparation à la ponction, l'initiation d'une fécondation en laboratoire, où les spermatozoïdes rencontrent l'ovule en dehors du corps de la femme. Une fois cette phase réussie, l'embryon résultant est délicatement réimplanté dans l'utérus - Transfert d’Embryon de la future mère, dans l'espoir qu'une grossesse s'ensuive. La fécondation in vitro (FIV) est une étape cruciale pour de nombreuses personnes qui luttent contre l'infertilité. Après avoir franchi des phases de stimulation ovarienne et de ponction des ovocytes, le moment du transfert d'embryon est très attendu. Cette étape marque le début d'une période d'attente anxieuse, généralement de 9 à 14 jours, avant de savoir si la grossesse est réussie. 
 Il est intéressant de noter que, selon les statistiques, sept couples traités par FIV sur dix parviennent à devenir parents, et ce succès ne dépend pas exclusivement des traitements médicaux.

LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA FIV 

Phase 1 : Stimulation ovarienne

Durant cette première phase, la patiente suit un traitement hormonal sur environ 14 jours ( plus ou plus en fonction du dosage mais également de la receptivité de chaque femme) . Ce traitement vise à stimuler les ovaires pour favoriser la production d'ovocytes. Il implique l'utilisation d'un médicament analogue à la GnRH pour bloquer le cycle naturel de la patiente, contrôler l'ovulation, et déclencher celle-ci au moment optimal. Des injections quotidiennes d'hormone folliculo-stimulante (FSH ou HMG) sont également administrées pour encourager la production et la croissance des follicules ovariens contenant les ovocytes. Des contrôles échographiques réguliers sont effectués pour surveiller la stimulation.

Phase 2 : Déclenchement

Une fois que les follicules ont atteint la taille appropriée, la patiente reçoit une dernière injection d'une hormone spécifique déclenchant l'ovulation. Le recueil des ovocytes est planifié 36 heures après cette injection. ( Cette injection - Ovitrelle est présente dans l’organisme pendant 10 jours post déclenchement ce qui peut malheureusement fausser les résultats des tests de grossesse) 

Phase 3 : Prélèvement

Le prélèvement des ovocytes, ou ponction folliculaire, a lieu sous anesthésie générale et dure environ vingt minutes. Un spécialiste effectue la ponction à travers les parois du vagin, recueillant les ovocytes par aspiration du liquide folliculaire, le tout sous contrôle échographique. Après l'intervention, la patiente bénéficie de quelques heures de repos. Il est important également de savoir que les femmes touchées par le SOPK ( syndrome des ovaires polykystiques) ont malheureusement plus de chance de souffrir d’une sur stimulation ovarienne. 

Sur stimulation et SOPK - La stimulation ovarienne pendant la FIV chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) comporte certains risques. En présence de SOPK, la marge thérapeutique de la FSH (hormone folliculo-stimulante) est étroite, ce qui rend la stimulation ovarienne plus délicate et peut conduire à une hyperstimulation ovarienne. Les femmes atteintes de SOPK sont déjà plus susceptibles de développer un syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO), une complication potentielle de la FIV où les ovaires deviennent enflés et douloureux en raison des niveaux élevés d'hormones utilisées pour stimuler la production d'ovules De plus, la récupération des ovules pendant la FIV peut être plus difficile en raison de l'hypertrophie ovarienne ( développement trop important des follicules)  du  ce qui rend plus difficile pour le médecin d'accéder aux ovules et de les récupérer. Il est donc essentiel que les femmes atteintes du SOPK consultent un spécialiste de la fertilité expérimenté dans le traitement du SOPK pour garantir le meilleur résultat possible. 

Le syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO) peut se manifester par les symptômes suivants :

  • Ballonnements abdominaux
  • Nausées avec ou sans vomissements
  • Diarrhée
  • Sensation d'étouffement
  • Prise de poids rapide
  • Douleur pelvienne ou abdominale
  • Vomissements
  • Diminution de la diurèse

Ces symptômes peuvent être légers, modérés ou sévères. En cas de symptômes sévères, il est important de consulter immédiatement un professionnel de la santé pour une évaluation et une prise en charge appropriée.

En cas de SHO sévère, une hospitalisation peut être nécessaire, avec un traitement spécifique pour gérer les complications. Dans le cas d’une sur stimulation il est important d’être surveillé pour éviter toute aggravation et de restaurer sa volémie par un apport hydrique adéquat.

Source : Heijnen, EMEW, Eijkemans, MJC, Hughes, EG, Laven, JSE, Macklon, N. 3. et Fauser, BCJM (2006). Une méta-analyse des résultats de la FIV conventionnelle chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques. Mise à jour sur la reproduction humaine, 12(1), 13-21.

Xu, Y. et Qiao, J. (2021). Comparaison de la maturation in vitro et de la fécondation in vitro chez les patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques : une revue systématique et une méta-analyse. Annales de médecine translationnelle, 9 (15).

Phase 4 : Fécondation

Le sperme est recueilli le jour même de la ponction des ovocytes, après un délai d'abstinence sexuelle de deux à quatre jours. Il est préparé en laboratoire pour féconder les ovocytes. Ces derniers, identifiés dans le liquide folliculaire, sont transférés dans un milieu de culture pour être fécondés par les spermatozoïdes (FIV). Les résultats de la fécondation sont observés environ 20 heures plus tard. Les embryons obtenus sont conservés en culture 

Seize jours après la ponction d'ovocyte du transfert, programmé 3, 5 ou 6 jours après la fécondation en fonction du nombre d'embryons

Transfert d’embryon congelé ou frais quelles sont les différences ? 

Le transfert d’embryon peut être frais ou congelé ( TEC ) dans le cadre par exemple d’une surstimulation il n’y aura pas transfert frais. Le transfert d'embryon frais et congelé présente des différences significatives. Voici un aperçu des différences clés:

Transfert d'embryon frais

  • Les embryons sont transférés peu de temps après la fécondation.
  • Peut être associé à un risque plus élevé de syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO).
  • Peut être suivi de plusieurs tentatives de transfert en cas d'échec.

Transfert d'embryon congelé

  • Les embryons sont congelés et transférés ultérieurement.
  • Peut offrir de meilleures chances de réussite, car il permet à l'utérus de récupérer du processus de stimulation ovarienne.
  • Peut réduire le risque de SHO.
  • Peut être associé à des résultats néonatals comparables, voire meilleurs, par rapport au transfert d'embryons frais.

En résumé, le choix entre le transfert d'embryon frais ou congelé dépend de la situation spécifique de chaque personne, et il est important de discuter des avantages et des inconvénients avec son médecin pour prendre la meilleure décision.

La Qualité des embryons et les Stades de développement  : 

Le développement des embryons pendant la FIV se déroule en plusieurs stades. Voici un aperçu des principaux stades de développement des embryons:

  • Jour 0 : Fécondation (ICSI)
  • Jour 1 : Bilan de fertilisation
  • Jour 2 : Division cellulaire - l'embryon a entre 2 et 4 cellules
  • Jour 3 : Division cellulaire - l'embryon est entre 6-8 cellules
  • Jour 4 : Compactage - formation de morula (16-32 cellules)
  • Jour 5 : Formation de blastocystes (embryons avancés)

Au stade de blastocyste, les embryons sont classés selon différents critères morphologiques pour évaluer leur qualité. Ce classement ( (par exemple, A, B, C, D)  aide à sélectionner les embryons à haut potentiel d'implantation

Les taux d'implantation sont plus importants en fonction du développement de l’embryon. 

Les chances d'implantation de l'embryon sont plus importantes en fonction de son stade de développement. Un embryon ayant atteint le stade blastocyste possède les meilleures chances d'implantation, car il a atteint le stade de compétence embryonnaire, c'est-à-dire qu'il est apte à s'implanter dans l'endomètre. En effet, le taux d'implantation des blastocystes est meilleur que celui des embryons au stade de clivage (J5 48% vs J3 32%). Par conséquent, le transfert d'un embryon au stade blastocyste est souvent privilégié pour augmenter les chances de réussite de la FIV. 

Source : Glujovsky D, Farquhar C, Quinteiro Retamar AM, Alvarez Sedo CR, Blake D.Stade de clivage par rapport au transfert d’embryon au stade blastocyste dans la technologie de reproduction assistée. Base de données Cochrane des revues systématiques 2016, numéro 6.

 Phase 5 : Transfert d'embryons

Entre 3 et 6 jours après la fécondation, un ou deux embryons sont délicatement transférés dans l'utérus à l'aide d'un fin cathéter. Après cette procédure indolore, la patiente peut reprendre ses activités normalement. Les embryons non transférés peuvent être cryoconservés, offrant la possibilité d'utilisation ultérieure au cours d'un cycle de décongélation, avec une durée de conservation légale de 10 ans.

Shema du parcours FIV

Phase 6 : Suivi de grossesses 

Une analyse sanguine est réalisée afin de vérifier l'absence de début de grossesse multiple. La principale complication associée à la PMA est la possibilité de grossesses multiples, augmentant les risques tant pour la mère que pour les bébés. Les complications maternelles comprennent le diabète, l'hypertension, la pré-éclampsie et l'accouchement prématuré. Chez les nouveau-nés, les risques de prématurité et de malformations sont accrus. Pour prévenir cela, des mesures sont prises, notamment la grossesse. En cas de résultat négatif, la suite des traitements est discutée lors d'une consultation avec votre médecin.

LES FACTEURS QUI INFLUENCENT L'IMPLANTATION DE L'EMBRYON

  1. Le stade de développement de l’embryon pour rappel - le taux d'implantation des blastocystes est meilleur que celui des embryons au stade de clivage (J5 48% vs J3 32%). En effet on suggère que les embryons conçus de manière naturelle se trouvent généralement dans la trompe de Fallope au Jour 3, plutôt que dans l'utérus. Par conséquent, il est envisageable que l'utérus ne soit pas l'environnement optimal pour les embryons à ce stade précoce.
  2. Âge de la patiente : Les chances d'implantation diminuent avec l'âge. ​​La réserve ovarienne diminue avec l'âge, ce qui signifie moins d'ovules disponibles et une qualité ovocytaire réduite. De plus, des conditions médicales sous-jacentes associées à l'âge peuvent également affecter la fertilité et l'environnement utérin. 
  3. Qualité de l'embryon : La morphologie et la viabilité de l'embryon sont des facteurs déterminants. 
  4. État de l'endomètre : L'épaisseur et la préparation de l'endomètre influent sur l'implantation..Cela inclut son épaisseur, sa texture et son niveau d'irrigation sanguine. Un endomètre inadéquat peut compromettre la capacité de l'embryon à s'implanter et à se développer.
  5. Synchronisation entre l'embryon et l'endomètre : Le transfert d'un embryon congelé permet de contourner les problèmes liés à la synchronisation entre le développement de l'embryon et la réceptivité de l'endomètre. Pour une implantation réussie, il est crucial que l'embryon soit transféré dans l'utérus au moment optimal, lorsque l'endomètre est le plus réceptif. Dans certains cas, comme avec les embryons congelés, cette synchronisation peut être ajustée pour augmenter les chances d'implantation.
  6. Qualité du sperme : La qualité du sperme peut également influencer les chances d'implantation. Un sperme de mauvaise qualité peut affecter la fécondation et le développement de l'embryon. Des analyses approfondies du sperme sont souvent effectuées pour évaluer sa concentration, sa motilité et sa morphologie ( FIV ICSI) .
  7. Nombre de cellules embryonnaires : Le nombre et la qualité des cellules embryonnaires sont des indicateurs importants. Le nombre et la qualité des cellules embryonnaires peuvent fournir des indications sur la capacité de l'embryon à se développer avec succès. Un embryon avec un nombre de cellules approprié et une division cellulaire normale est plus susceptible de s'implanter et de continuer à se développer correctement.

Donc pour préparer son  transfert il faut préparer son corps naturellement sur plusieurs points : 

  • La qualité ovocytaire 
  • L’endomètre ( réceptivité épaisseur …) 
  • L’inflammation et le système immunitaire 
  • Sperme de l’époux 

RECOMMANDATIONS POUR LA PERIODE POST TRANSFERT 

Conseils pour la Période Post-Transfert

Après le transfert d'embryon, il est essentiel de suivre quelques conseils pour maximiser les chances de succès et favoriser une transition en douceur vers la suite du parcours de la Fécondation In Vitro (FIV). On comprend cependant que la majorité du travail se fait en amont et plus particulièrement 90 jours avant le début du protocole FIV pour préparer son corps a cette étape importante : Et non la vitamine B9 et la Vitamine seul ne sont pas suffisante pour booster vos chances de réussite. 

Il est aussi important de maintenir une vie normale et de cultiver une attitude positive. Continuez vos activités quotidiennes, y compris le travail, et n'hésitez pas à faire de l'exercice, en évitant toutefois les charges lourdes et les efforts excessifs. Adopter une alimentation saine et équilibrée est crucial, en excluant la caféine, la théine, le tabac et les perturbateurs endocriniens. Ces choix contribuent à créer un environnement propice à l'implantation de l'embryon.

Les Rapports Intimes après le Transfert

Contrairement à certaines croyances, les rapports intimes ne sont pas contre-indiqués après le transfert d'embryon. Selon des études, ils pourraient même être encouragés. Le liquide séminal pourrait jouer un rôle dans la modification du système immunitaire maternel, favorisant ainsi l'acceptation de l'embryon par l'organisme de la patiente et son implantation dans la cavité utérine. Cependant, il est crucial de maintenir des rapports protégés pendant la phase de stimulation ovarienne pour éviter une grossesse multiple.

La Période d'Attente : Gérer l'Anxiété

La période d'attente entre le transfert d'embryon et le test de grossesse sanguin peut être stressante. Il est déconseillé de faire un test de grossesse urinaire précoce, car il peut donner des résultats erronés. Évitez de trop vous concentrer sur les signaux corporels, tels que les saignements légers, la poitrine tendue, la fatigue et les nausées, car ils peuvent être liés au traitement de la FIV plutôt qu'à une grossesse. Gardez à l'esprit l'importance du soutien social de votre famille et de vos amis pour maintenir un moral positif pendant cette période d'attente.

 

LE SOUTIEN NUTRITIONNEL 

Avant et pendant la PMA 

Le Pack FIV se révèle être un choix adapté à toutes les étapes de la Procréation Médicalement Assistée (PMA), que ce soit lors de la phase de ponction-transfert ou même dans le cadre d'une Insémination Artificielle (IAC). Une particularité de ce pack est qu'il peut être poursuivi tout au long du parcours de la FIV, y compris pendant la période de transfert et de ponctPour optimiser les résultats, il est recommandé que vous et votre partenaire commenciez la prise des compléments du Pack FIV 86 jours avant le début de la FIV. Cette préparation préalable vise à créer des conditions optimales pour la conception. La continuité de la supplémentation pendant l'ensemble de la période, couvrant à la fois le trnsfert et la ponction, contribue à maintenir un apport nutritif adéquat.

Il est essentiel de souligner que la prise de compléments peut être interrompue une fois que le test de grossesse est positif. Cette flexibilité permet d'adapter le Pack FIV en fonction des résultats obtenus, garantissant ainsi une approche personnalisée tout au long du parcours de la PMA. En investissant dans cette préparation nutritionnelle précoce, vous et votre partenaire pouvez augmenter vos chances de succès tout en prenant soin de votre bien-être général pendant cette période cruciale de la conception assistée.

Le Pack fertilité de chez IMANE HARMONIE : 

Luminaissance

 

Magnésia

 

Rising D3

 

Olympia

Aprés le transfert 

La prise de progestérone est souvent recommandée après le transfert d'embryon, habituellement jusqu'à la 8e semaine de grossesse. Il est également crucial d'initier la supplémentation en vitamine B9 (acide folique) avant le transfert et de la poursuivre jusqu'à la fin du premier trimestre de grossesse. Les compléments alimentaires spécialement formulés pour les femmes enceintes peuvent également être bénéfiques pour éviter les carences et combattre la fatigue.

Gaïa de chez IMANE HARMONIE est un complément alimentaire spécialement conçu pour les femmes afin de soutenir différentes étapes de leur vie, y compris la période de préconception et les traitements de procréation assistée tels que la FIV (fécondation in vitro). Il est formulé sous forme de gélules d'origine végétale HPMC et contient une combinaison d'ingrédients bénéfiques pour la santé féminine. 

Gaïa 

Les probiotiques peuvent jouer un rôle crucial dans l'implantation embryonnaire en influençant le microbiote endométrial. Ce microbiote endométrial, constitué de diverses communautés bactériennes, est un facteur clé dans la réussite de l'implantation. Des recherches suggèrent que les probiotiques peuvent agir sur ce microbiome en augmentant la présence de cytokines favorisant l'implantation embryonnaire et en réduisant les risques d'accouchement prématuré.

En modulant le microbiote de l'endomètre, les probiotiques peuvent améliorer la réceptivité de l'endomètre, ce qui favorise une meilleure implantation de l'embryon. Par conséquent, l'utilisation de probiotiques pourrait être une approche prometteuse pour optimiser la santé de l'endomètre et augmenter les chances de succès lors de la fécondation in vitro ou d'autres traitements de fertilité.

Une récente étude publiée dans le magazine scientifique international Microorganisms met en lumière l'importance de cette recherche, révélant que le microbiote altéré du tractus génital féminin est un facteur clé dans ces échecs d'implantation.

L'étude, dirigée par la biochimiste Paqui Lozano, a identifié un microbiote endométrial distinct chez les patientes souffrant d'échecs d'implantation répétés. Cette découverte suggère un lien entre le microbiote endométrial et les échecs d'implantation embryonnaire, offrant ainsi des perspectives pour améliorer les résultats cliniques.

sources : FM. Lozano, B. Lledó, R. Morales, A. Cascales, M. Hortal, A. Bernabeu,R. Bernabeu


Nous vous recommandons Rhéa Probiotique de chez Imane Harmonie.

 

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RISQUES - FIV 

Risques  associés aux traitements de Procréation Médicalement Assistée (PMA)

Les traitements de Procréation Médicalement Assistée (PMA) comportent, comme toute intervention médicale, certains risques qu'il est essentiel de comprendre. Nos spécialistes sont disponibles pour discuter de ces risques avec vous et répondre à toutes vos interrogations.le suivi strict du nombre de follicules lors des traitements de stimulation ovarienne et la proposition raisonnée du nombre d'embryons à transférer pendant une FIV.

Malformations

Le taux de malformations lors de FIV/ICSI est légèrement accru par rapport aux grossesses spontanées. Cependant, des procédures de diagnostic préimplantatoire ou prénatal peuvent détecter d'éventuelles anomalies chromosomiques de manière précoce.

Grossesse Extra-Utérine

Une grossesse extra-utérine peut survenir dans 1% à 2% des cas après une FIV, nécessitant une détection rapide par des analyses de sang et des ultrasons.

Ponction d'Ovocytes

La ponction des ovocytes, réalisée sous anesthésie générale ou locale, comporte des risques extrêmement rares de perforation d'organes voisins tels que l'intestin, la vessie ou un vaisseau sanguin. Une autre complication rare est la propagation de bactéries dans les ovaires ou l'abdomen, entraînant une infection. Ces risques sont pris en charge spécifiquement et sont l'objet d'une surveillance attentive.

 

La PMA en chiffre 

Une étude menée dans huit centres d'Assistance Médicale à la Procréation (AMP) en France a adopté une approche biographique pour évaluer les chances de devenir parent parmi les couples ayant suivi un traitement par FIV. Plutôt que de se limiter à estimer les succès au cours d'une seule tentative de FIV, l'étude a pris en compte l'ensemble du parcours de ces couples, à la fois au sein du centre médical et après.
D’après Ined huit années après le début du traitement par FIV, les résultats montrent que 71% des couples ont concrétisé leur projet parental de diverses manières :
  • 48% sont devenus parents grâce à la FIV ou à d'autres traitements médicaux.
  • 11% ont accédé à la parentalité par le biais de l'adoption d'un ou plusieurs enfants.
12% ont connu une parentalité naturelle après des années d'infécondité.

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