La vérité sur les perturbateurs endocriniens

Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien 

Pour commencer, qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien (PE) ? Il s’agit d’une substance, d’origine artificielle ou naturelle, qui vient perturber notre équilibre hormonal. En fait, un perturbateur endocrinien vient imiter nos hormones naturelles, et notre corps n’y voit malheureusement que du feu… Résultats ? Déséquilibre hormonal, SOPK, infertilité, puberté précoce, etc. La liste des dommages causés par ces substances est longue, très longue ! Et quand on sait qu’il existe plusieurs milliers de perturbateurs endocriniens, on peut vite se demander comment ces PE ont, à ce point, envahi notre quotidien…

Les perturbateurs endocriniens dans nos cosmétiques et leurs dangers

Ils se nomment phtalates, parabènes, triclosan, ou encore bisphénol A. Ces noms ne vous disent peut-être rien, pourtant, ces molécules se retrouvent partout : dans nos produits alimentaires, produits ménagers, cosmétiques, vêtements, etc. Mais qui sont-ils vraiment ?

  • Les Parabènes : couramment utilisés comme agents de conservation dans les médicaments, cosmétiques et aliments, ils présentent un double risque. Les parabènes perturbent non seulement le système endocrinien mais ont également des propriétés cancérigènes avérées. Ces substances se trouvent un peu partout, y compris dans les vernis, les colles et les produits d'entretien. Cependant, choisir des produits étiquetés sans parabènes ne garantit pas forcément une meilleure qualité, car leur substitut courant, le méthylisothiazolinone (MIT), suscite également de nombreuses interrogations.
  • Les Sulfates (SLS) : utilisés comme tensioactifs, on les retrouve dans presque tous nos gels douches, savons et shampooings. Avec eux, ça mousse ! Pas étonnant que les industriels en usent et en abusent. Le problème ? Ils ont fait l'objet de discussions quant à leur potentiel effet perturbateurs endocriniens. Pas très rassurant, donc. Mieux vaut les fuir en attendant que des études puissent clairement établir le lien entre PE et SLS. Pour l’instant, on sait que ces sulfates sont problématiques pour leur action desséchante (notamment pour le cuir chevelu et les cheveux), ce qui entraîne des irritations, démangeaisons, et parfois, réactions allergiques. En plus, certains sulfates, lorsqu'ils sont rincés et entrent dans les systèmes d'eau, peuvent avoir un impact réellement négatif sur l’environnement, en polluant l'eau et menaçant la faune et la flore. 
  • Les Phtalates : connus pour leur rôle dans l'assouplissement des plastiques et la stabilisation des parfums, ils sont pointés du doigt pour affecter notre fertilité. Ces composés chimiques sont impliqués dans les malformations génitales et la puberté précoce. On les suspecte aussi d’augmenter le nombre de naissances de bébés prématurés… Rien de réjouissant, on vous l’accorde. On les trouve dans une variété de produits quotidiens, y compris dans les sacs, vêtements, jouets,peintures, récipients et films plastiques pour aliments, ainsi que dans les parfums et cosmétiques.
  • Bétaïne, bisphénol A, triclosan, silicones et bien d’autres… Il existe des milliers de substances problématiques, et leurs conséquences sur notre santé sont inquiétantes… 

Perturbateurs endocriniens dans les cheveux , tout le monde touché !

Le cheveu, reflet de notre santé globale

Constitués majoritairement de protéines, nos cheveux conservent les traces de notre mode de vie : ce que l’on mange, boit, fume, respire, etc. Contrairement à un test sanguin ou urinaire, qui permettent de détecter à l’instant T certaines substances présentes dans notre corps, l’analyse des cheveux présente l’avantage de faire une rétrospective complète sur plusieurs mois ! 

En sachant qu’un cheveu pousse d'environ 1 cm par mois, il suffit ensuite d’analyser centimètre par centimètre pour réellement dater notre exposition à telle ou telle substance ! Incroyable, n’est-ce pas ? C’est donc un excellent moyen de mesurer notre exposition à la pollution mais aussi aux pesticides, qui sont des perturbateurs endocriniens avérés. 

Ces derniers, omniprésents dans l'environnement, peuvent pénétrer dans l'organisme par ingestion (eau, alimentation), inhalation (air) ou contact (peau). 

Idem pour les microplastiques, que l’on retrouve absolument partout et qui, en bons perturbateurs endocriniens qu’ils sont, interfèrent avec notre système hormonal. Rien de bien étonnant lorsqu’on sait qu’on retrouve, par exemple, du bisphénol A dans l’organisme de 92 % des adultes de onze pays européens, notamment en France.

Des produits pour cheveux à la composition problématique 

Les substances problématiques en cosmétique

Le saviez-vous ? Plus de 40% de nos cosmétiques contiendraient au moins un perturbateur endocrinien.

Les cheveux sont souvent exposés à diverses substances nocives, que ce soit à travers les produits de soins capillaires ou l'environnement. Parmi les composants préoccupants, on retrouve les sulfates, fréquemment utilisés dans les shampooings pour leur pouvoir moussant. Ils peuvent assécher les cheveux et irriter le cuir chevelu. Les parabènes, souvent présents comme conservateurs, sont critiqués pour leurs potentiels effets perturbateurs endocriniens. Sans oublier les silicones, couramment ajoutés pour donner de la brillance et de la douceur. Ces derniers peuvent s'accumuler sur les cheveux et le cuir chevelu, entravant leur respiration naturelle. Vous aimez changer de couleur de cheveux tous les mois ou vous ne jurez que par le lissage brésilien ? Les colorants et les produits de lissage chimique peuvent contenir des substances toxiques comme le formaldéhyde, connu pour ses propriétés cancérigènes. Vous vous souvenez des phtalates ? Ces derniers jouent souvent à cache-cache dans la composition des produits sous l’appellation  « parfums » ou « arômes ». Le pire, c’est que ce manque de transparence est tout à fait légal…

Vous avez bien compris, difficile de passer au travers de ces PE… Mais pas de panique, il existe des petites astuces simples à appliquer pour réduire votre exposition aux perturbateurs endocriniens. Un petit tri dans la salle de bain est déjà un grand pas dans la lutte contre les PE. Suivez le guide…

4 étapes pour un cosmétique (vraiment) sans perturbateurs endocriniens

On retrouve 36% de perturbateurs endocriniens en moins dans les urines 3 jours après les avoir chassés de la salle de bain. Comme quoi, les efforts paient ! Et un rapide tri dans vos produits de soins peut rapidement faire la différence. 

Quand on sait que les composants nocifs dans nos produits cosmétiques peuvent parfois rester sur le marché pendant des dizaines d'années avant d'être interdits, autant boycotter les produits qui les contiennent. 

Si on devait résumer en 4 points, on vous recommande vivement d’opter pour des cosmétiques :

  • Sans parfum
  • Labellisés biologiques ( Attention, labellisé bio ne veut pas dire 100% bio ! Et cela ne veut pas dire sans perturbateurs endocriniens non plus… Si seulement ! Pour faire le tri, prenez un instant pour analyser l’étiquette du produit : en cosmétique bio, les % biologiques doivent être inscrits sur le packaging : c’est obligatoire ! Votre produit n’indique que 10 à 20% de produits bio ? Malheureusement, beaucoup de produits n’ont que le minimum pour être certifiés).
  • Dans des contenants en verre, pour éviter les transferts de PE présents dans le plastique dans votre shampoing préféré
  • Et le graal, des cosmétiques ayant passé avec succès le test OEDT, le seul moyen de vous assurer de l’absence totale de d’activité oestrogénique dans un produit. Moom est la toute première marque de soins compatibles grossesse et allaitement à avoir réalisé le test sur ses produits ! Et on trouve parmi les produits tout pour sa routine quotidienne : shampooing, gel douche, huile de soin, crème et nettoyant & démaquillant. Mention spéciale pour le shampoing Lucy et l’huile de soin Wangari, pour des cheveux doux et en pleine santé !

Une prise de conscience des dangers des perturbateurs endocriniens dans les produits de soins capillaires est essentielle pour préserver à la fois la santé de nos cheveux et notre bien-être global. Le savoir, c’est le pouvoir, et apprendre à identifier et à éviter ces substances nocives dans les produits que nous utilisons au quotidien est un premier pas vers une chevelure et un corps plus sains.

En bref, prenons soin de nous-mêmes en choisissant des produits capillaires et cosmétiques qui respectent notre santé, et nos cheveux nous diront merci !

 

Lisa de chez Moom - 

Moom est une marque de cosmétiques bio certifiée sans perturbateurs endocriniens qui lutte contre la présence de perturbateurs endocriniens dans notre quotidien. Elle propose une routine complète pour prendre soin de soi sans risques : gel douche, shampoing, nettoyant, démaquillant, huile et crème hydratante. 
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